Le corps humain possède environ 37 000 milliards de cellules d'après les dernières estimations.
Mais il serait réducteur de considérer notre corps comme un seul élément.
En effet, notre organisme est également un environnement accueillant 10 fois plus de micro-organismes
que de cellules humains. La peau, les muqueuses, l'appareil respiratoire,
l'appareil digestif sont les différentes parties qui hébergent cette biodiversité.
Ces microbes peuvent jouer plusieurs rôles pour notre corps : protection, hydratation, dégradation, etc.
Chez les herbivores, ils sont par exemple indispensables à la digestion et l'assimilation des nutriments.
Les probiotiques sont des microbes dont l'activité exerce un effet positif sur notre santé.
Dans le cadre de l'alimentation, ils peuvent par exemple favoriser le transit intestinal
ou améliorer notre résistance vis à vis de certaines infections.
Cependant, pour être actif à la suite de leur consommation dans un produit,
ces micro-organismes doivent subir plusieurs épreuves. Tout d'abord, ils doivent survivre au passage de la bouche
(la salive possède des lysozymes qui dégradent les parois bactériennes) puis l'estomac
dont le pH acide peut atteindre 2. Les micro-organismes capables de franchir ces barrières sont appelés
gastro-résistants. Puis une fois dans l'intestin, ils doivent encore pouvoir s'accrocher aux cellules humaines ou
à leur matrice extracellulaire. Il faudra également qu'ils luttent vis à vis des autres organismes
déjà présents pour accéder à certaines niches écologiques. La quantité et la qualité des probiotiques sont
donc capitales pour assurer cet effet positif sur notre santé.
Les méthodes de biologie moléculaire, comme le séquençage et l'amplification de l'ADN, permettent d'explorer le génome de ces micro-organismes afin de les caractériser et identifier des fonctionnalités d'intérêts. Aujourd'hui dans un secteur en pleine expansion, il est important de pouvoir décrire de manière précise des souches de ferments issues de plusieurs années de travail de sélection pour en garantir leur protection vis à vis de la concurrence. Il est également possible de suivre ces fonctions d'intérêt (lipase, etc.) au cours des processus de production pour vérifier leur présence et leur conservation.
La bioinformatique apporte la modélisation et l'approche Big Data à cette stratégie en exploitant
les données scientifiques accumulées depuis les années 80. C'est l'outil idéal pour manager une étude
avant le passage en laboratoire où les coûts sont plus élevés.
Notre solution #Biomanda Search permet
également d'extraire les informations génétiques à partir de la littérature scientifique et des brevets
pour effectuer une veille exhaustive.