La bioinformatique

L'avènement de la biologie moléculaire a généré de nouveaux besoins et de nouvelles contraintes en biologie (stockage de données, modélisation, analyse de données massives, etc.).
Pour répondre à ces défis caractéristiques de la biologie, le domaine de la bioinformatique s'est organisé et développé autour de quatre compétences :

• La bioinformatique de la séquence, qui cible les besoins autour de l'expertise de l'ADN et des protéines (génétique, génomique, transcriptomique, métagénomique et métagénétique) ;
• La bioinformatique de structure , qui s'oriente autour de la modélisation des molécules et macromolécules (drug design, protéomique, immunologie)
• La bioinformatique de l'image, qui applique les méthodes du traitement du signal à l'imagerie médicale et biologique (scanner/IRM, microscopie, microarray)
• Les biostatistiques, qui vont traiter les besoins de la biologie en statistique (génétique des population, toxicologie, etc.)

Le laboratoire virtuel

L'un des atouts majeurs de la bioinformatique est de permettre un management innovant des processus de R&D en biologie et en biotechnologie. Les tests et les validations en laboratoire sont de lourds postes de dépenses dans les stratégies de R&D. La bioinformatique va permettre de modéliser certaines étapes de R&D de manière à mieux orienter les efforts de recherche sur des hypothèses prometteuses et d'écarter les pistes infructueuses.
Pour les technologies basées sur l'ADN (détection par PCR, séquençage NGS, etc.), il est possible de valider la faisabilité d'une demande et tester un prototype sur l'intégralité des données de la communauté scientifique, chose qu'il est financièrement impossible à effectuer sur paillasse.

Le Big Data en biologie

Les nouvelles technologies de la biologie moléculaire sont des approches haut-débits qui peuvent livrer plusieurs Gigaoctets de données par jour. Pour gérer et traiter ce flux de données, une stratégie Big Data par la bioinformatique est obligatoire. Mais malheureusement, cette premiére étape de traitement de la donnée brute ne permet pas de répondre aux problématiques biologiques initiales.

Pour rendre ces données intelligibles, il faut être capable de les relier avec celles présentes dans les nombreuses bases de données de la communauté scientifique. Ce travail de connexion, que l'on peut apparenter au guide de montagne, s'appelle le data-mining . Enfin, il faudra terminer par les étapes incontournables des biostatistiques pour valider les travaux.

Les services de bioinformatique chez Biomanda

Chez Biomanda, nous proposons un accompagnement personnalisé dans vos problématiques de bioinformatique via notre gamme de services. Dans un souci d'exhaustivité, nous offrons également la possibilité de vous conseiller dans le choix et la mise en oeuvre des étapes de biologie moléculaire. Cette particularité dans notre structure est appuyée par notre double compétence en biologie et en informatique qui nous permet de parler le même langage que vous !