|
|
|
Le Center For Disease Control and Prevention (CDC) a reporté le premier cas d'infection par la bactérie Salmonella enterica de serovar Typhi multirésitante sur le continent Américain. L'homme d'origine espagnole a été contaminé au cours de son séjour au Guatemala. La souche a été isolée par des méthodes de biologie pasteurienne, avant de subir un génotypage moléculaire par la méthode MLST (MultiLocus Sequence Typing). Les antibiogrammes ont rélévés la production de Beta-lactamase à spectre étendu (ESBL). Le génotypage a permis de caractériser cette souche comme faisant partie du groupe ST2, le génotype le plus prévalent chez les Salmonella enterica Ser. Typhi. Les propriétés de cette souche sont fréquemment rencontrées sur le continent asiatique. Ce premier cas aux Amériques rappelle aux autorités sanitaires l'importance des études épidémiologiques pour limiter l'expansion de ce type de bactéries multirésistantes. Rappelons également que la fièvre typhoïde est une maladie infecteuse à déclaration obligatoire dans de nombreux pays du fait du son caractère potentiellement épidémique.
Plus d'informations sur le rapport du CDC.
Les autorités sanitaires de la région du Yangon en Birmanie ont reporté une épidémie de Vibrio cholerae dans la ville de Okkalapa. Sur les 380 cas suspects, 234 ont été confirmés comme des cas de Cholera et 41 présentes des symptômes sévères nécessitant une hospitalisation. A la suite des analyses effectuées par le laboratoire national de santé, le réseau d'eau de la ville a été identifié comme la source de la contamination. Un traitement par javelisation a été réalisé pour limiter l'expansion. L'utilisation de chlore permet l'élimination d'environ 70% de la charge bactérienne totale.
Plus d'informations sur le site du NHS.
Cette étude tente d'associer plusieurs facteurs environnementaux, climatiques et démographiques avec le risque épidémique du Choléra (pluie, pauvreté, réseau d'eau, accessibilité aux soins, etc.). Ce travail a été réalisé au Kenya et montre que seules les variations de précipitations et l'accessibilité aux infrastructures de soins ont un impact significatif sur le risque épidémique.
Plus d'informations en consultant l'article.
La septième épidémie d'Ebola déclarée en République démocratique du Congo (RDC) a commencé le 26 Juillet 2014, comme l'autre grande épidémie d'Ebola qui continue de s'étendre en Afrique de l'Ouest. Du fait de la simultanéité de ces deux épidémies, la question de savoir si les deux foyers sont liés est posée. D'après les analyses génomiques, les souches d'Ebola isolées sont génétiquement similaires à celles rencontrées en 1995 dans la ville de Kikwit en RDC. L'agent étiologique de l'épidemie Ebola en RDC est donc une souche locale différente de celles responsables des cas cliniques dans l'Afrique de l'Ouest. Il apparait clairement que l'épidémie actuelle en RDC est un événement indépendant qui n'a pas de connexion épidémiologique ou virologique avec l'épidémie en Afrique de l'Ouest qui perdure actuellement.
Plus d'informations en consultant l'article.